mardi 23 octobre 2012

Grandes puissances 22 - 10 (cours 8)


 Guerre juste / Guerre préemptive / Guerre préventive / ...



Cette première moitié du XX° siècle, se caractérise pour les Américains comme un retrait d’Europe avec notamment la question de la SDN, qui va profiter à d’autres puissances que les USA. Quoiqu’il en soit, on ne voit pas une volonté de puissance hégémonique. Pour les USA, leur montée en puissance est le fruit de deux facteurs avec d’abord, la guerre sous-marine à outrance puis le fait que l’Europe s’est elle-même suicidée lors de cette Première Guerre Mondiale. C’est donc entre autres, l’écroulement européen qui donne sa puissance aux USA.
Avec la Seconde Guerre Mondiale, on a à nouveau un changement de la politique des USA. Roosevelt ne parvient à motiver la population américaine à s’engager que suite à Pearl Harbour. De plus, on va voir dorénavant une double dialectique idéaliste et réaliste. L’idéalisme remonte déjà à Wilson, on parle d’ailleurs souvent de Wilsonisme, avec sa volonté de paix internationale en montant la SDN. Le réalisme se perçoit tout de suite après la Seconde Guerre Mondiale avec la doctrine Truman. Un courant est favorable au refoulement du communisme, un autre est favorable à son endiguement. C’est d’ailleurs à ce moment là qu’apparaissent les premiers néoconservateurs, chez les tenants du refoulement. Les idéalistes pour leur part vont parfois user de l’outil militaire mais avec pour but, une idée plus qu’un quelconque intérêt national (notion propre aux réalistes). On a de nouveau cette manifestation d’idéalisme dans les éléments de doctrine concernant l’intervention américaine en Irak en 2003. La raison idéaliste évoquée est d’instaurer la démocratie en Irak, pour y instaurer par la suite la paix. Idéalisme et réalisme peuvent se mélanger puisque dans les années suivant 1989, on voit ces années marquées par l’idée que la politique internationale peut être régulée par le droit. Cette intervention en Irak en janvier 1991 est avant tout une violation de la charte de l’ONU par l’invasion d’un pays. Mais en justifiant le fait qu’ils vont intervenir pour sauvegarder le droit international, et s’arrêtant lorsque la mission est menée à bien, les USA mélangent donc réalisme et idéalisme. Après 1989, les interventions seront pétries de droit international doublé d’interventions de droit humanitaire.
Dorénavant et depuis 1947, les USA ne vont pas cesser d’intervenir étant en permanence en action de par le monde, dans des conflits de plus ou moins grande intensité. On a donc eu un revirement de la doctrine Washington. Une des descriptions qu’on peut faire de ce changement se fait fin des années 1940.

L’Europe libre de 1940 tente de s’organiser militairement avec le Pacte de Bruxelles en 1948. Les Européens réalisent qu’ils n’ont aucun moyen de se défendre contre l’URSS si celle-ci les attaque. Du coup, avec ce pacte les fondateurs de l’UE font des allers-retours incesssants avec les USA, pour que ceux-ci les protègent. Truman parviendra à inverser la doctrine de Washington. Il passe par son parti (le camp démocrate) mais se sont les Républicains qui vont l’aider à abolir la règle de Washington qui interdisait les alliances enchaînantes. C’est grâce à cela que le Congrès accepte de signer l’Organisation du Traité Atlantique Nord (OTAN). Or on a littéralement la première plus puissante organisation militaire de l’époque. Cette organisation a une structure très organisée dont la tête pour les décisions est installée à Bruxelles. On a donc là, dans les faits et non dans la loi, le principal bras armé de l’ONU.
Les USA vont alors intervenir dans une quantité de petits conflits en passant par ces organisations. Seuls quelques cas rares se font dans le cadre d’une intervention uniquement américaine : Vietnam, Colombie (uniquement des formateurs venus entraînés les soldats colombiens),  … Au Vietnam, pour quitter la région, les Américains voulaient vietnamiser la guerre, remplacer les Américains par des soldats vietnamiens. Leur échec patent leur a servi de leçon et ils se sont méfiés lors de leur intervention en Colombie.

En revanche, le 11 septembre 2001 va changer de nouveau la donne. Le nouveau président, George W. Bush, fils d’un ancien président à la doctrine réaliste, va continuer la prudence politique dont son père et son prédécesseur faisaient preuve avant lui. La question sensible est alors celle du bouclier anti-missile. Les premiers mois de son mandat sont dans la continuité de la prudence de ses prédécesseurs avec juste cette question du bouclier anti-missile. C’est un héritage de Ronald Reagan, le projet Star Wars devait parvenir à mettre en place un ensemble de missiles anti-missiles pour protéger les USA. De nombreuses recherches allèrent dans ce sens et certaines ont partiellement abouties. L’idée est de compléter la doctrine de dissuasion nucléaire. Il fallait avoir les moyens d’attaquer ou de contrattaquer les pays menaçants les USA. Il faut donc une capacité de frappe, de seconde frappe ou de réponse. Le bouclier anti-missile ajoute un second aspect à cette théorie. Dorénavant, on veut pouvoir empêcher les missiles d’attaques de toucher le sol américain. On va donc réussir à établir des boucliers anti-missiles locaux. Cela se voit en 1991 en Israël qui, menacé d’une attaque nucléaire par Saddam Hussein, se voit offrir ces boucliers anti-missiles par les USA.
A la position du père Bush, on va voir succéder celle du fils Bush. Il faut relancer l’idée d’un bouclier anti-missile. En revanche, les attaques du 11 septembre 2001 vont changer la donne.

Avec le 11 septembre, Bush fils va mettre en place un wilsonisme botté (expression de Pierre Hassner), ou wilsonime dur. L’orientation doctrinale met en scène une forme d’intervention et de guerre de grande envergure. On peut qualifier de politique impériale très active qui veut répondre à un nouveau type de guerre. En effet, en deux siècles d’existence, les USA n’ont été touché directement que 2 fois dans leurs institutions symboliques. Ils connaissent donc un brusque regain nationaliste qui soutient l’action contre-offensive du gouvernement. Certes ce genre de terrorisme est un type de guérilla, mais elle a réussi à toucher les USA chez eux, dans leurs aspects les plus symboliques. En réponse à cela, ils vont remettre au goût du jour la vieille doctrine de la guerre juste.


III.                   La guerre juste

Cette guerre juste, mobilisation de l’armée comme outil normal de politique extérieure, a fait dire à certains auteurs que s’exprimait là un certain militarisme. Il y a, dans ce moment de la guerre juste, un certain nombre de restrictions de la sécurité civile. Cela forme tout de même l’ensemble de la nouvelle doctrine, la stratégie de sécurité nationale. Des documents sont rédigés en septembre 2002 et seront publiés en avril 2006. On rencontre alors la formule de la guerre préemptive. Après le 11 septembre, un ensemble de pays sous coalition américaine, interviennent en Irak. La France ne se positionne que comme assurant le transport des marchandises et de l’approvisionnement. En revanche, avant l’intervention du gros des troupes sous l’égide américaine, les Français préparent le terrain avec le commando des dragons du ciel.
Les Américains très juristes ne vont pas intervenir n’importe comment. Ils utilisent la notion de guerre préemptive car celle-ci n’est pas interdite. Ce type de guerre renvoie à l’idée de l’anticipation d’un danger manifeste, qui justifie l’intervention d’un moyen armé. Cela pose deux problèmes, celui de l’usage de la force armée quand le pays ne manifeste pas d’antipathie vis-à-vis des USA, et celui de la subversion politique. L’usage de la force armée possède une réponse très claire dans un discours de George W. Bush en janvier 2003. Il déclare alors que l’offensive est imminente contre l’Irak de Saddam Hussein. Plus encore, Bush insiste sur les raisons qui le poussent à agir en Irak, en justifiant non pas une réponse à une attaque comme c’était le cas pour l’Afghanistan, mais une guerre juste, vieille doctrine réactualisée, déjà dans les propos de Tony Blair. Cette notion refait surface dans un contexte Nord-Atlantique tendu. En Europe, on demeure sur la notion de paix perpétuelle et de paix démocratique. L’Europe reste très tournée sur elle-même tandis que les USA se servent de la guerre comme un outil normal d’intervention. Plusieurs critères de la guerre juste seront amenés pour rester dans un cadre juridique propre aux USA. En janvier 2003, Le ministre des Affaires Etrangères américain intervient auprès de l’ONU pour avoir l’accord de l’institution pour voter une résolution et intervenir en Irak. Colin Powell argumente avec les armes de destruction massive, alors même qu’il est réticent sur cette intervention. Mais le conseil de sécurité ne vote pas la résolution, et les USA doivent intervenir seuls mais toujours avec la recherche d’une justification pour respecter le droit international contemporain. Ainsi, profitant de la résurgence de la guerre juste dans les milieux universitaires, et ayant conscience du risque d’échec de Colin Powell au Conseil de Sécurité de l’ONU, Bush va ressortir cet argument de la guerre juste pour intervenir militairement et présentent plusieurs raisons justifiant la guerre juste. Bush argue du fait que l’Irak de Saddam Hussein déstabilise la région, que le régime est inhumain à l’égard des populations et que ce régime détient des armes de destruction massive. A ces arguments, Bush ajoute le fait que ce régime serait lié au terrorisme et aiderait les terroristes d’Al-Qaïda. Ce sont les arguments de la juste cause, inscrit dans la doctrine de la guerre juste, le jus ad bellum, qui permet une entrée en guerre légitime. La justesse de la cause revenait à justifier les préjudices graves subis par les habitants, les pays voisins ou par les acteurs plus éloignés ainsi que l’entretien d’un réseau terroriste. De plus, dans le jus ad bellum, l’intervention doit se faire sous l’autorité d’une instance légitime et suprême, ici ce seront les USA eux-mêmes. En fin cela doit se faire en vue d’une juste fin, établir la paix pour la stabilité régionale en instaurant la démocratie en Irak, selon les Américains. Afin que l’action américaine apparaisse totalement légitime aux yeux des adeptes de la guerre juste, il fallait ajouter une légitimation interne à la guerre. Il fallait renvoyer cela au comportement de belligérants durant la guerre. C’est la doctrine du jus in bello, respecter les doctrines du droit dans la guerre : utiliser les moyens proportionnés pour atteindre l’objectif visé et ne pas prendre pour cible les non-combattants.

Toute la structure de cette justification était préparée et étonnante. On peut la comprendre dans sa mesure très juriste et juridique. Cependant, cette mobilisation de la doctrine de la guerre juste reste étonnante au moins à trois titres.

Premièrement, c’est une doctrine oubliée qui fut utilisée au ??? siècle et avait refait surface entre les deux guerres mondiales de la part de chercheurs Belges et Français (notamment Gaston Fessard qui prônait la guerre contre les Allemands). Aux  USA, elle revient au goût du jour comme un instrument de critique sociale contre la guerre du Vietnam. Elle est ensuite analysée et défendue par des théologiens américains dans les années 1980, qui s’en servent pour mettre en cause l’usage des armes nucléaires. Walzer sortira du cadre théologique pour mener une discussion morale et politique. Le discours des Présidents américains est souvent teinté de moralisme mais cette doctrine avait quitté le milieu politique depuis longtemps. Or il semble que le choc du 11 septembre a stimulé la nécessité d’action armée de la part d’un gouvernement énergique, et la résurgence de cette notion.
Apparemment, il y a eu aussi à la même période une idéologie en résurgence, l’idéologie néoconservatrice. Cette résurgence est le fait d’un certain nombre d’intellectuels proches du pouvoir, s’impliquant dans les politiques d’État. Ainsi William Kristol et Robert Kagan héritent de vieux conservateurs menés par Irving Kristol, père de William, proche de Ronald Reagan. Il y a dans la racine du néoconservatisme, l’idée que la projection de la puissance des USA sur le monde est une nécessité. Les références de ces néoconservateurs sont toujours tournées autour des notions de bien et de mal qu’on adapte aux nécessités du moment. Dans leur doctrine on a notamment l’idée que le mal a un pouvoir, une puissance causale importante qu’on ne peut confondre avec la logique de l’intérêt. Il faut combattre le mal indépendamment de toute considération d’intérêt. La doctrine est réappropriée à l’occasion du 11 septembre, diffusée par des intellectuels et des journalistes (The Weekly Standard, Commentary, …).
En même temps, cette doctrine reste nouvelle. Elle s’est épanouie au Moyen-Age, période baignée par le Christianisme, imbibée de l’idée de République chrétienne. Cette guerre juste périclite au cours du XVII° siècle avec le droit public européen (tous les États sont à égalité, la stabilité est traduite par la stabilité entre les principales puissances, …). Avec la Première Guerre Mondiale et ses nouveautés (brutalisation de la vie politique, hyperbolistaion de la guerre, …) notamment la criminalisation de l’ennemi, qui se manifeste dans le Traité de Versailles avec le chef Allemand qui est jugé responsable de cette guerre. On a donc un changement de paradigme flagrant puisqu’on ne négocie plus avec l’ennemi et qu’on le condamne judiciairement. Au XX° siècle, la guerre est donc un fléau comme c’est inscrit dans le préambule de la Charte de l’ONU. On a donc un cadre qui est accueilli très naturellement par les néoconservateurs qui vont à la fois criminaliser leur ennemi et en même temps, ils vont justifier leur guerre. La justification centrale qu’ils donnent étant la nécessité de transformer les régimes politiques pour les rendre démocratiques, par la force si besoin est. Cette doctrine nouvelle est très surprenante, on veut déstabiliser les régimes politiques pour instaurer des démocraties. Or ce projet est infini dans sa conception, on peut toujours intervenir pour la démocratie. Seules les limites pratiques vont stopper les USA.

La doctrine de la guerre juste est aussi révolutionnaire. Doctrine limitative à la fin du Moyen-Age, puisqu’elle posait des conditions de civilisation de la guerre pour en réduire les effets, au XX° siècle, elle devient une doctrine justifiant une opération de bouleversement. Cela ne pouvait qu’heurter de front la version onusienne du droit international. Ainsi Paul Wolfowitz a commencé sa carrière comme militant associé à Martin Luther King, donc doctrine d’intervention pacifiste. Héritier de la défense des droits civiques, c’est aussi un élève du politiste et du philosophe Léo Strauss. Entré dans son école contre la pensée relativiste, plusieurs journalistes considérèrent dans la doctrine de Wolfowitz, un héritage de Strauss. Cela est contredit par le fait que Strauss n’a jamais publié de textes sur la politique d’État, ainsi que par le fait que Wolfowitz va utiliser deux outils politiques et intellectuels que sont les droits de l’homme et la démocratie, pour fonder des politiques, ce que Strauss réfutait. Par rapport au réalisme de ceux qui pensent la politique étrangère en terme de politique machiavélienne et ceux qui apprécient l’adéquation entre moyens et fins, on a une rupture entre ces deux tendances dans la mesure où la doctrine néoconservatrice à une forme de démesure ou d’illimitation du conflit. En termes stratégiques, la doctrine de la guerre juste, élément central de la pensée néoconservatrice, fut affaiblie par ce qu’on nomme « l’oubli de Klauswitz ».
On constate que la doctrine néoconservatrice s’est heurtée à la guerre d’Irak et à des groupes armés. Cette attraction du terrain irakien pour ces groupes armés renvoie à des transformations de la guerre que les américains n’ont pas prise en compte. Au Vietnam par exemple, les Américains utilisaient des bombardements stratégiques sur une population encore peu urbaine. Les villes sont encore très jeunes et les nouveaux citadins quittent, sous les bombardements, les villes pour retrouver un mode de vie rural plus en adéquation avec le fonctionnement de la guérilla vietnamienne. Les Américains n’avaient pas adapté leurs outils et leurs stratégies au terrain. En Irak, c’est partiellement comparable.
Dans L’utilité de la force, l’art de la guerre aujourd’hui, Rupert Smith, un général anglais, théorise une réflexion qu’il a eu sur le terrain pratique. Les Occidentaux ont insisté de manière très dommageable sur le paradigme de la guerre industrielle et ce, jusqu’après l’intervention en Irak de 2003. Les erreurs commises durant les guerres, par les stratèges occidentaux, viennent de l’oubli d’un élément central de la théorie de Klauswitz, la suprématie de l’intelligence politique sur l’usage des armes. L’usage des armes a emporté cette intelligence politique, laissant prédominer la guerre industrielle. On retrouve la théorie d’Aron où la technique pousse les hommes à aller plus lion vers la brutalisation. Smith souligne que la guerre industrielle a poussé à la guerre au senides (???) populations. Pour marteler sa thèse, il va jusqu’à écrire que la guerre n’existe plus. En prenant l’emploi du char lors de la guerre israélo-arabe, dernière guerre où le char était employé en formation. Donc aujourd’hui il faut adapter les armées à de nouveaux types d’acteurs qui sont des groupes « terroristes, guérilleros, bandits, … ». L’acteur ennemi s’est transformé, à l’outil employé d’en faire de même.
Smith incite à revenir à Klauswitz pour reprendre sa conception de merveilleuse trinité. D’abord la guerre est un « véritable caméléon », aucune guerre n’est semblable à une autre. Premier élément de la trinité, la « violence originelle et aveugle, l’instinct naturel » qui correspond au peuple. Second élément, « le jeu des probabilités et du hasard qui en font un jeu de l’esprit », jeu du stratège. Troisième élément de la trinité « un instrument politique par laquelle elle participe à l’intelligence politique » qui associe le gouvernement. Pour Smith, le premier élément, le plus important a changé. L’objectif intermédiaire est de conquérir la volonté de la population. Cette volonté de la population est cruciale puisqu’elle conditionne complètement l’objectif ultime du combat.
Smith décline en plusieurs éléments la guerre au sein de la population. Cette guerre se caractérise d’abord par des buts de combats qui ne sont pas les mêmes qu’auparavant, ils sont devenus insaisissables, relatifs à des individus, des sociétés qui ne sont pas des États. Second élément, le combat a lieu au sein des populations. Il faut donc tenir compte des médias et les maîtriser. De plus, la guerre se passe dans les rues et les campagnes de la zone du conflit. Ce qui est dorénavant recherché ce sont les conditions de guerre permettant d’établir un accord entre les différents membres d’une guerre. Quatrièmement, l’économie des forces et des victimes est un nouvel impératif. Cinquième élément, les armes les plus lourdes, auparavant prévues pour la guerre industrielle, sont devenues obsolètes et doivent voire leur usage changer de forme. Enfin les partis du conflit ne sont plus toujours étatiques.
Smith termine en portant un jugement sur la politique américaine, la guerre contre la terreur visait la victoire décisive. Cela n’a pas de significations réelles. La terreur permettait d’utiliser n’importe quels moyens dans n’importe quelles circonstances, dés l’instant qu’on pouvait justifier une situation de terreur. Les Américains se donnaient verbalement les moyens d’intervenir où ils voulaient quand ils voulaient. C’était utiliser la guerre préventive (et non préemptive) quand ils le souhaitaient. Le second mandat de Bush définit la guerre de manière plus classique. Obama reste dans cette lignée classique de la définition de la guerre.

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