Je vous poste uniquement les deux pays sur lesquels je suis passé. Mes notes de vos exposés sont incomplètes entre autres car nous parlons assez vite et qu'il est difficile de tout noter (il y a aussi une part de responsabilité de mes voisins perturbateurs). Si vous pouvez envoyer par mail ou autres vos sujets, je me ferais un plaisir de les copier-coller tels quels à la suite de ce message.
La
Belgique
Le
Royaume de Belgique
mesure 30 528 km²
composé de plus de 11
millions d’habitants mais avec un faible accroissement naturel (0,3). Sa
capitale est Bruxelles,
le maire est Freddy
Thielemans, un maire du Parti Socialiste belge élu en coalition avec le
Parti Vert belge depuis 2001. Il a fait le début de sa
carrière au Parlement Européen.
Pays
entouré de nombreux voisins
de l’UE : Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg et France. Cela
explique aussi la diversité
linguistique caractéristique de ce pays : flamand, germanique et
français.
Le
système politique de ce pays est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Du fait qu’il
s’agit d’une monarchie, le roi à la tête de cet Etat est Albert II, ce n’est que le
6° roi de la Belgique puisque le Royaume de Belgique est un pays récent dont la
naissance ne se fit qu’en 1831. Le roi reste cependant une figure tutélaire et
la vie politique ne fait appel à lui que pour obtenir sa signature pour les
nouvelles lois, et en période de crise, il participe à la constitution du
gouvernement.
Le
système politique repose surtout sur un bicamérisme avec une chambre des Représentants (150 députés élus au SU direct et
pour 4 ans) et un Sénat
(71 sénateurs élus pour 4 ans : au SUD pour certains, par les conseils
communaux pour d’autres, par leur titres pour les membres de la famille royale
et cooptés pour ceux qui viennent de Flandres).
Le
vote est obligatoire
en Belgique d’où des taux de participation records par rapport à d’autres pays
de l’UE. Avec la représentation
proportionnelle en vigueur, le Parlement belge comme le gouvernement son
souvent des coalitions.
Enfin
la constitution de 1992
fait de la Belgique un Etat
fédéral qui respecte les particularismes régionaux, notamment les
langues.
Le
gouvernement actuel
est donc un gouvernement de coalition qui réuni 6 partis : les Socialistes
francophones (PS), les socialistes flamands (SP.A), les chrétiens démocrates
francophones(CDH), les chrétiens démocrates flamands (CD-V) les libéraux
francophones (MR) et les libéraux flamands (Open VLD). A sa tête se trouve le
Premier ministre Elio Di
Rupo, issu du Parti Socialiste (francophone).
La
Belgique connaît de manière soutenue une crise politique et institutionnelle depuis 2007. Suite aux
élections législatives, le 10 juin 2007, il y a une impossibilité de former un
gouvernement stable avant le 20 mars 2008. Durant cette période, c’est un
gouvernement intérimaire qui expédie les affaires courantes. Suite aux
élections législatives du 13 juin 2010, la crise reprend de plus belle et le
gouvernement actuel n’est apparu que le 6 décembre 2011 soit 541 jours après
les élections.
Dans
l’UE :
La
Belgique est un des 6 membres
fondateurs de la CECA en 1952. Elle a donc un poids prépondérant dans la
construction européenne. De plus, avec l’institutionnalisation de l’UE, la
Belgique a vu son rôle accru puisque l’essentiel des administrations européennes se sont
installées à Bruxelles (Commission européenne, Conseil de l’Union Européenne,
Comité des régions, …). On peut dire que c’est la capitale européenne
principale actuellement. D’autant plus que le Président de la Commission
Européenne Herman Von Rompuy est belge.
La
Belgique possède 22 sièges
au Parlement européen ce qui en fait un acteur de taille moyenne.
La
Belgique est membre de l’espace
Schengen (1985) ainsi que de la zone euro (1999).
Cependant,
la crise institutionnelle
profonde en Belgique doublée par une crise sociale plus récente est dommageable pour
l’UE. En effet, le pays qui centralise les institutions de l’UE s’avère
particulièrement instable institutionnellement et l’UE ne peut pas l’aider à
passer cette crise. De plus, la Belgique est elle aussi un élève médiocre concernant la crise
des Etats souverains. La commission européenne l’a placé sous surveillance
macro économique approfondie comme 11 autres pays européens. Sa dette s’élève à
98,2% de son PIB en
2011, les facteurs négatifs seraient une instabilité institutionnelle, des
taxes trop lourdes, des infrastructures déclinantes et un manque de
compétitivité.
Plus
récemment, les antagonismes
entre Wallons et Flamands ont repris avec la crise institutionnelle puis
la crise économique. En effet, la Flandre est plus attractive économiquement
que la Wallonie et les différences de chômage, de salaires ou encore
d’attractivité sont énormes. Des tensions entre les deux régions eurent
plusieurs fois lieu et des partis extrémistes ont vu le jour de ces dissensions
entre les deux contrées. Si la scission du pays n’est pas envisageable pour les
Belges, l’accroissement des tensions entre les deux communautés n’aide pas à
donner une image de stabilité pour ce pays central de l’UE.
La
Belgique fortement intégrée
dans l’UE se place donc dans une logique d’approfondissement de ce
système et semble peu eurosceptique.
La
Suède
Le
Royaume de Suède s’étend sur 450 000 km² pour seulement 9,5 millions
d’habitants. Avec un très faible accroissement naturel (0,15 %) c’est un pays
vieillissant. La langue officielle est le Suédois et la monnaie n’est pas
l’euro mais la couronne suédoise. La capitale de ce pays est Stockholm dont le
maire est Sten Nordin, un conservateur libéral du Parti du rassemblement
modéré.
Sa
situation géographique fait que la Suède a elle aussi beaucoup de
voisins : Norvège, Finlande et Danemark. En particulier, elle fait partie
de la zone régionale communément appelée la Scandinavie.
La
Suède fonctionne sur une monarchie parlementaire. Le roi en place, Carl XVI
Gustaf, n’exerce que les fonctions honorifiques et n’intervient que très peu
dans l’espace politique. C’est un système monocaméral, la seule chambre
représentative se nomme le Riksdag. Les 349 représentants sont élus au SU
direct pour 4 ans et la répartition se fait selon la règle de la
proportionnalité. Auparavant, la Suède a fonctionné avec un système bicamériste
qui ne lui a pas convenu et qu’elle a abandonné en 1971.
Sans
avoir de vote obligatoire, la participation aux élections générales est très
élevée ne passant jamais sous les 79% de votants. Dans ce système, on a de
nouveau une pluralité de partis (8 actuellement) qui sont élus et le
gouvernement fonctionne là encore sous forme de coalition.
L’actuel
gouvernement est une coalition de partis de droite et de partis conservateurs.
C’est la seconde fois que les conservateurs sont au pouvoir en Suède, la première
fois datant de 2006. On a donc une montée en puissance de la droite
conservatrice en Suède. L’actuel premier ministre est Fredrick Reinfeldt,
membre du parti centre droit, Parti du rassemblement modéré. Il dirige un
gouvernement de coalition de 4 partis de centre-droit qui se nomme Alliance
pour la Suède.
La
gauche suédoise peine a retrouver l’accord des électeurs qui ces derniers temps
votent plus facilement aux extrêmes puisqu’on voit apparaître des partis
nationalistes d’extrême-droite.
Dans
l’UE :
La
Suède a rejoint l’UE en 1995 en même temps que l’Autriche et la Finlande. Elle
a aussitôt rejoint l’espace Schengen en 1996. En revanche, la Suède conservant
sa propre monnaie n’est pas dans la zone euro.
Elle
possède 18 représentants au Parlement européen et en aura 20 après la réforme
de 2014. Elle est donc comme la Belgique une actrice de taille moyenne au sein
du Parlement. En revanche, lorsqu’il s’agit d’avoir un intermédiaire avec la
Scandinavie, la Suède est le pôle central de ce genre de discussion.
La
participation aux élections européennes est assez faible, moins de la moitié
des votants se déplacent à chaque fois. La montée des partis extrémistes
révèlent aussi un certain euroscepticisme. La Suède ne souhaite pas
véritablement pousser l’UE plus avant si ce n’est quand cela l’arrange (EUSBSR
et politique sécuritaire : Opération Atalante, Nordic Battle Group, AED,
…). En particulier, le pays refuse d’entrer dans la zone euro, d’autant plus
depuis la crise grecque et veut éviter tout nouveau transfert de souveraineté,
préférant laisser l’UE telle quelle.
Economiquement,
la Suède a subit de plein fouet la crise économique de 2008, mais s’est
redressée dés 2010 avec la dévaluation de sa monnaie, actuellement ce
redressement s’essouffle. En revanche, la Suède est parvenue à limiter sa dette
souveraine comme selon la règle du futur TSCG.
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