L'orixa Lemanja, divinité mère de tous les êtres vivants,
qui a fusionné au Brésil avec différentes saintes, notamment la Vierge Marie.
3.
La révolte des Canudos
De
1893 à 1897, la Grande Révolte des Canudos
est une révolte fondatrice de l’imaginaire brésilien, type la Commune en France. Ce
fut une révolte réprimée au nom de l’ordre et contre les classes populaires. Il
s’agit d’une révolte paysanne qui se déroule dans le Nordeste, plus
spécifiquement dans la zone la plus aride du Nordeste, le Sertão. C’est la
grande région de canne à sucre qui reste une zone de pâturage habitée par une
population de paysans pauvres, sans terre. Dans les années 1880 - 1890, ces paysans souffrent
de sècheresses accrues et longues. La population en plus de paysans est
constituée d’Indiens, d’esclaves affranchis récemment, … Tous ces Sertanejos
(habitants du Sertão) vont se rallier à un prophète : Antonio Conselheiro. Cet homme est issu de
l’Eglise mais s’en démarque un peu et a une forte conviction sociale de
redistribution. Il va réunir autour de lui jusqu’à 30 000 personnes et
s’installer dans un village pour réaliser un régime social et religieux idéal.
La culture religieuse est catholique mais côtoie de nombreuses variantes. Ainsi,
dans le cas de Conselheiro, le sébastiannisme est très fort. Sébastien était un
roi portugais très aimé qui était censé revenir sur Terre et apporter le
bonheur. C’est une forme de millénarisme propre au Brésil. Les Canudos sont donc catholiques, essentiellement sébastiannistes,
mais aussi contre la république et de tendance monarchiste. Cette communauté
religieuse inquiétant les autorités, l’armée brésilienne y sera envoyée. Il
ne faudra pas moins de trois campagnes militaires pour en venir à bout, l’armée
brésilienne étant peu professionnelle. Cette communauté sera dans les journaux
présentée comme fortement menaçante. La dernière campagne fera 20 000
morts chez les Canudos contre 5 000 militaires. Cette répression va profondément marquée l’imaginaire brésilien :
la République agit dans le sang et présente des peuples exclus composés
d’Indiens, de métisses, de pauvres gens, … Territorialement et racialement
exclus, cette répression montre la République comme conservatrice et élitiste.
Un
journaliste de l’époque, Euclides da Cunha
va rédiger un ouvrage de son expérience, Les
Sertões, premier grand livre brésilien qui traite des exclus du
Nordeste.
4.
Le pays de l’inventivité religieuse
Le Brésil est donc
un pays catholique a plus des 4/5 de sa population jusqu’au début des années 2000. Le reste, ce sont surtout
les Protestants et les cultes amérindiens. Par contre, la pratique de la
religiosité brésilienne est qu’elle est peu orthodoxe et surtout, peu
exclusive. A coté du catholicisme, on a une vraie vigueur des cultes
afro-brésiliens dont les plus connus sont l’Umbanba et le Candomblé. Ces deux cultes viennent des
esclaves africains et sont des cultes animistes. Ils ont été entretenus par les
esclaves qui devaient cacher leurs pratiques en les masquant sous un aspect
catholique. A force de mélanger les deux
courants pendant des siècles, il y a réellement eu fusion entre catholicisme et
cultes animistes. Ainsi la Capoeira, cette danse qui reproduit des
mouvements de combat, a permis de dissimuler une entrainement au combat en se
présentant comme une danse. Le culte brésilien associe donc les divinités animistes
et les saints catholiques.
Les
deux courants animistes souvent confondus sont pourtant distincts. La confusion
vient que tout deux se sont développés dans les Nordeste, récupérant les
coutumes vestimentaires de la région et se fondant sur la transritualité. Le
Candomblé est donc une religion africaine qui honore les orixas, des dieux
associés à des éléments naturels, révérés dans des maisons d’habitation avec
une prêtresse qui y vit, la « mère du saint ». Il y a un total de 8
orixas qui sont révérés de différentes manières selon le groupe ethnique auquel
on appartient. Toutes ces divinités ont
sur le long terme été associées à des saints catholiques. Les deux imaginaires
se sont mélangés, d’où le syncrétisme religieux. L’Umbanda est en revanche
né au Brésil vers 1910 et mélange des
aspects du protestantisme, du bouddhisme, du spiritisme et de l’Islam. On a 3
millions de personnes exclusivement dans ces religions animistes, 6 millions
cumulent ces religions animistes avec d’autres religions à coté. Ces religions sont totalement intégrées à
la vie brésilienne. N’importe qui peut aller dans ces maisons des saints
pour se purifier. C’est l’exemple type du syncrétisme religieux, mais c’est
loin d’être le seul.
Le Kardécisme, venu d’Allan
Kardec, un français, est un spiritisme. Cet homme a fondé une
religiosité sur la survie des âmes et inspiré du positivisme avec une forme de
scientisme, et un progressisme dans sa perception de l’humanité. Cette pratique
est très commune puisqu’on dénombre 1 million d’adeptes au Brésil, soit plus de
90% des kardécistes du monde.
A
partir des années 1970, le catholicisme a été remis en
question. On a vu une hausse du protestantisme doublé des religions
évangélistes. Du
coup, on a moins de 60% de gens qui se déclarent catholiques dans les sondages.
Ce problème pour l’Eglise a poussé à développé d’autres formes de catholicisme
pour lutter contre le protestantisme.
5.
Le centre du progrès économique et social
Situé au Sud de Sao
Paulo et de Rio, on constate au tournant du siècle de nets progrès économiques
et sociaux. Dorénavant, le Brésil exporte beaucoup plus et l’administration
étatique est en construction.
On voit une classe de fonctionnaires
émerger. Cela crée des classes urbaines bourgeoises, qui vont-elles-mêmes
donner un nouvel aspect aux villes. On en exclue les pauvres qu’on relègue dans
des quartiers périphériques : les favelas.
Favela
vient du nom d’une colline où l’on a envoyé des militaires démobilisés des
Canudos. Ils ne sont pas retournés dans leurs régions mais on construit des
logements de fortunes sur la colline de la Favela, près de Rio. Lorsque la bourgeoisie de classe moyenne veut
donner une bonne image de sa ville, celle-ci exclue les pauvres dans des
favelas. On a donc un double
effet : augmentation des favelas et de la pauvreté tandis que le centre
des villes s’embellit, se modernise et s’enrichit. Ainsi, à la même époque,
toutes les villes de Paris à Buenos Aires et Rio vont se moderniser. Haussmann à Paris possède son équivalent brésilien
Pereira
Passos pour Rio. Il s’agit de faire de grands espaces à double
vocation : permettre de meilleures circulations automobiles ou de
tramways, éviter des foyers épidémiques et aussi éviter les barricades qui
pullulent lors des révoltes urbaines. On va aussi voir des collines de Rio être
rasées car les villes modernes sont plates.
Il existe aussi des
classes populaires urbaines dont l’importance va s’accroitre du fait des
industries urbaines qui se développent. Ces industries sont surtout liées à
l’agro-exportation
(moudre le café, transformer le lait en fromage, construction navales, …). Cet artisanat est composé d’une main
d’œuvre immigrée venue du Sud Européen (Portugal et Italie
essentiellement). Cette immigration est encouragée par les pouvoirs publics du
Brésil, il s’agit de blanchir la population dans leur esprit. Mais ils n’ont
pas mesuré les conséquences qui découleraient de cette immigration
particulière. En effet, l’immigration
italienne à la caractéristique d’être particulièrement politisée. Ces Italiens
socialistes et anarchistes essentiellement, vont influencer les populations
brésiliennes et être à la source des premiers syndicats. Si l’Argentine est
caractéristique de cet effet, au Brésil ça ne donnera jamais de mouvement
révolutionnaire, il s’agit surtout de revendications sociales (limiter la
journée de travail, assouplir les conditions de nuit, …).
La République sera
surtout déstabilisée du fait d’autres acteurs : les militaires. Vers 1922, les militaires vont enchaîner des séries
de révoltes aux impacts retentissants.
Cette année là, Copa Cabana (encore un fort militaire), 18 jeunes tenentes (lieutenants) séquestrent leurs
supérieurs et s’en vont réclamer la chute de la République, on parle du mouvement de tenentismo. Au départ, inspiré de
revendications corporatistes (soldes à augmenter, …), cela va devenir une revendication politique plus large en
critiquant une République oligarchique. Les élites civiles sont corrompues,
conservent tous les privilèges, empêchent le développement du pays par leur
incapacité à diriger le pays, … L’armée en revanche demeure, n’est pas
fragmentée et en tant que tel, réclame le pouvoir.
Les tenentes commencent donc une longue
marche pendant 3 ans dans le pays
pour prêcher leur bonne parole révolutionnaire et écraser les armées fédérales
au passage. La plus connue de ces colonnes militaires est menée par Luis Carlos
Prestes, futur leader brésilien du Parti Communiste Brésilien de 1922 à 2000. Ces jeunes hommes urbains
découvrent à cette occasion la campagne et la pauvreté endémique qui y règne.
Ils vont alors être très préoccupés pour agir dans un sens social. Prestes va finalement quitter le tenentismo car il le juge insuffisant
sur le plan social, il va alors créer le parti communiste brésilien. Le tenentismo
se scinde donc entre une tendance socialiste et une autre (majoritaire), plus
conservatrice et avec une vision autoritaire du pays.
La
république « café au lait » reposait avant tout sur un accord tacite
entre les différents États du Brésil. Mais en 1930,
São Paulo rompt la règle de l’équilibre interne en présentant un
candidat ???. Du coup, le Rio Grande Do Sul s’allie au Minas Gerais
pour protester contre Saint Paul. Ce d’autant plus, que ces États n’ont pas
réussi à faire passer leur représentant : Getulio
Vargas.
Getulio Vargas, en tenue protocolaire présidentielle.
V.
L’avènement des
masses en politique : 1930 – 1945
1.
La Révolution de 1930
La Révolution de 1930 va vraiment révolutionner le pays, mais à
l’époque, cela est surtout perçu comme des agitations d’un petit politicien du
Sud. A l’époque
on parle tout de même de « Révolution », mot populaire et positif
mais sans les conséquences qu’on lui prête aujourd’hui. Le mot sous-entend « démocratie »
et « bien être du peuple », en dépit de l’image de la Révolution
russe.
Getulio
Vargas (1882 – 1954)
est un propriétaire terrien du Sud. En 1930,
il incarne les revendications des nouvelles classes sociales, en particulier
les classes moyennes, qui refusent les persistances de la Vieille République et
s’allient aux idées des tenentes. Il va devenir le personnage central de la vie politique brésilienne. Il
est au pouvoir deux fois (1930 – 1945 ;
1951 – 1954) et sera adulé par une grande
partie de la population. Il conserve aujourd’hui encore une grande aura en
dépit de ses tendances dictatoriales. Il
définit aujourd’hui encore les identités politiques du pays. Cela est assez
spécifique à l’Amérique du Sud (les Perón en Argentine, …) d’avoir eu un
pouvoir fort, autoritaire et nationaliste.
Incarnant les
tendances qui luttent contre la Vieille République, le Président Washington Luis est renversé par le coup d’État.
C’est Vargas qui est propulsé à sa tête sans élection et sans respect strict de
la Constitution. Son exercice fort du pouvoir va susciter des oppositions, en
particulier celle de l’État de São Paulo, qui a perdu les élections et, de plus, São Paulo
est de loin la plus grande ville du XX° siècle
avec une culture politique forte sans être le lieu d’affirmation du pouvoir. Cette opposition se constate par une guerre
civile en 1932, qui prend le nom de
Révolution constitutionnaliste. L’État de São Paulo qui représente un tiers
du PIB du Brésil est un problème pour tout le pays. Pendant un an, il y a cette
guerre civile mais c’est Vargas qui va finir par écraser São Paulo. Le prestige
de Vargas n’en sera que plus accru.
Par la suite,
Vargas va développer une nette centralisation du pouvoir, les assemblées des États sont
suspendues et les autorités exécutives des États sont remplacées par des interventores, des agents du pouvoir
central qui doivent gouverner les États. La
politique est aussi nationaliste avec une limitation de l’immigration des
travailleurs pauvres et la promesse de nationalisation des richesses du sol et
du sous-sol. Enfin il y a un primat de
l’exécutif, par exemple, Vargas retardera la création d’une Assemblée.
Vargas
ne souhaitant pas que les tenentes le
surveillent, dans son dos, il en achète quelques uns en leur donnant une place
dans son gouvernement et réprime les autres. Le club du 3 octobre 1930, qui
devait le soutenir, disparaît alors.
Il va finalement en
1933 laisser apparaître une Assemblée qui
promulgue en 1934 une constitution plutôt
libérale avec entre autres : un vote secret aux élections. Dès 1935, Vargas amendera la Constitution et la
suspendra par la suite au nom de la loi de sécurité nationale. En 1937, Vargas fait un coup d’État où il supprime
l’Assemblée et change de constitution et forme ainsi l’Estado Novo qui durera de 1937 à 1945.
Ce coup d’État repose sur l’agitation, par Vargas, de la menace communiste. Il
sera aidé en cela par une tentative du Komintern de faire un coup d’État
révolutionnaire et communiste en 1935.
2.
L’Estado Novo
En 1921, la III° Internationale décide de fixer les
21 conditions nécessaires pour qu’un parti entre dans cette III°
Internationale. Au Brésil, c’est donc le Parti Communiste Brésilien (PCB), qui est minoritaire à sa
création en 1922.
En
1934 avec Prestes à sa tête, le PCB décide
d’une alliance large avec la gauche et les différents partis, le front
d’alliance libératrice nationale avec 200 000 membres qui le suivent.
Cette alliance réformiste convainc le Komintern de la possibilité d’une
révolution communiste au Brésil. Le Komintern envoie des agents exprès pour
tenter cette révolution. Au Brésil, cela est prénommé l’Intentona, la tentative.
La chef de la délégation du Komintern, Olga Benario, juive allemande communiste
deviendra la femme de Prestes.
Cette révolte va
échouer en dépit de ses atouts pour réussir. Malgré ses chances, la révolte est
écrasée et va servir pour nourrir l’anticommunisme d’État qui lui-même
justifiera tous les tournants autoritaires des dizaines d’années qui vont
suivre. Pour
mettre en œuvre le coup d’État de 1937, les
militaires putschistes vont inventer un plan judéo-communiste : le plan
Cohen. Cela est fondé sur un faux document créé par les militaires putschistes,
démontrant une nouvelle tentative de coup d’État communiste.
Cette évolution
autoritaire des années 1930, présente à bien
des points de vue, un pays influencé par l’Occident : le front populaire
organisée par le PCB, la tendance autoritaire du chef de l’État, … Un autre exemple plus concret, c’est le
mouvement intégraliste des années 1929 – 1930
qui devient l’Alliance Intégraliste Brésilienne (AIB), un parti fasciste
original. Inspiré de Mussolini, on y reprend la symbolique fasciste :
des chemises vertes, le symbole Σ (sigma) rappelant la croix gammée,
antisémitisme, … Mais en revanche, l’intégralisme n’est pas du tout un adepte
de la race pure, le métissage est la norme de ce courant, on y vante le mérite
du mélange des races qui serait un atout pour le Brésil.
La première
décennie de l’ère de Vargas est aussi marquée par la crise économique de 1929 et cela va beaucoup influencer les politiques
économiques mises en place.
En effet, l’Europe à court d’argent, n’achète plus les produits brésiliens. Le
Brésil sans rentrée d’argent ne peut acheter des produits manufacturés
européens et décide donc de développer sa propre industrie. Il y a donc une industrialisation du pays
par la politique d’Industrialisation par Substitution aux Importations (ISI)
qui doit développer l’industrialisation et le marché national.
Demeure
alors toujours la propagande nationaliste, la politique de développement
économique et l’industrialisation du pays et la répression politique. Ce qui va changer en 1937, c’est l’abandon total du libéralisme (plus
de partis politiques, fin des élections, …),
le système politique va alors se personnaliser autour de la figure de Vargas.
On va assister à une réforme du calendrier civique : le 10 novembre
devient jour de la fête nationale et début du nouveau calendrier. Enfin, il y a
un contrôle total de la population par le pouvoir, en particulier de tous les
aspects des générations successives (organisations pour les enfants, les
femmes, …).
Et pourtant, le
régime de 1937 n’est pas fasciste. En plus
de la différence majeure concernant le concept de métissage, il n’y a pas de
pouvoir qui repose sur un parti unique
puisqu’il n’y a aucun parti au Brésil, pas même un parti de Vargas. De plus, Vargas se place coté allié lors de
la Seconde Guerre Mondiale pour des raisons économiques et des alliances
avec les USA. En 1943, le Brésil s’engage en
guerre et enverra des troupes en Italie.
Enfin ce qui
caractérise l’Estado Novo, c’est l’approfondissement
par Vargas d’un État social.
Si cela a débuté dès 1930 avec un ministère
du travail, c’est approfondit par la suite (journée de 8 heures en 1932, …). Sous cette dictature, les mesures vont
véritablement constituer un code du travail et un système de protection sociale
à peu près inchangé jusqu’à aujourd’hui. Certes utilisées par la propagande d’État,
ces nouvelles mesures n’en sont pas moins très importantes. En revanche, les travailleurs sont privés
de toute liberté politique (pas de liberté syndicale, …). Les travailleurs
doivent attendre les gestes du pouvoir mais ne peuvent s’organiser pour les
réclamer. Le pouvoir ne s’appuie pas sur un mouvement ouvrier. Vargas devient
alors extrêmement populaire dans ces classes populaires.
En 1945, ce mouvement se ferme. D’une part les
dictatures perdent de leur prestige à l’époque dans le monde entier et Vargas n’y
échappe pas. Il sera renversé par les militaires qui le jugent trop comme le « père
des Pauvres » et soutiennent alors les élites qui se défient de lui. Malgré le mouvement du queremismo réclamant le retour de Vargas,
il ne pourra pas rester.
3.
Le second mandat de Vargas
Vargas va alors
continuer en politique en
se présentant comme sénateur de son État de naissance. Le général opposant qui
est au pouvoir ne lui interdit pas de se représenter aux élections présidentielles
de 1950. En conséquence, Vargas se représente et est réélu. Il
revient donc au pouvoir en 1951.
Elu
démocratiquement dans un État démocratique avec une nouvelle constitution qui
fait régner l’État de droit, il ne peut se reposer sur l’embrigadement de la
population. De
plus, la crise économique touche le Brésil et face à lui, se trouve une
violente opposition de droite qui dénonce son populisme et le critique de
manière particulièrement virulente. Le
but de la violence de l’opposition est clairement de le faire tomber. La
propagande sera conséquente et finalement, il se suicidera en août 1954, d’un coup de pistolet dans le cœur, non
sans avoir rédiger une lettre qui achèvera de le faire entrer dans la légende brésilienne.
Cette lettre largement diffusée dans le pays va avoir de multiples conséquences :
vague de suicides pour l’imiter, oubli de ses tendances dictatoriales, mystification
du personnage dans l’idéal de gauche brésilienne, foule phénoménale lors de son
enterrement, … De plus, la haine présente dans la droite opposée à Vargas n’en
sera que plus décuplée et plus que jamais il sera haï par ce courant.
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