mardi 5 février 2013

Brésil 04 - 02 (cours 2)


Le Brésil métissé : Dilma Roussef (Présidente du Brésil) et Joaquim Barbosa
(Président de la cour suprême du Brésil, premier noir à la tête de cette institution)


Cette politique reprise des Jésuites mais laïcisée débouche en 1910 sur la création du Service de Protection des Indiens (SPI). Ils créent des postes indigènes, dont le but est de faire entrer les Indiens dans la civilisation occidentale. Grâce aux photos, on obtient les premiers clichés des Indiens. Les objectifs recherchés sont la pacification, assurer la survie des Indiens et leur faire adopter un mode de vie civilisé pour favoriser leur insertion sur le marché du travail, notamment pour en faire des travailleurs agricoles. Enfin on cherche aussi à leur faire entrer dans l’esprit la conception nationale plus que celle de leur groupe d’appartenance. Homogénéisation des peuples indigènes qui se fait sous l’égide de l’État. Parallèlement, de manière un peu contradictoire, la littérature exalte les origines indigènes faisant ressortir les cultures indiennes pour les inclure dans le mythe national. C’est la que le tupiniquim en tant que « véritable brésilien » est créé. Cette contradiction entre valoriser une culture et en même temps la faire disparaître a une signification particulière.
A partir des années 1940, une politique parallèle doit protéger les cultures indiennes via la FUNAI (FUndação NAcional do Índio) qui est moins assimilationniste puisqu’il s’agit de conserver leurs cultures. C’est à cette époque que l’explosion des anthropologues fait qu’ils envahissent ces instituts dont Claude Lévi-Strauss. Cependant, la victoire des différences sur l’homogénéisation nationale ne se fait que tardivement dans la constitution de 1988 qui reconnait le droit à la différence culturelle et qui reconnait les espaces indiens comme des espaces usufruits exclusifs (ils n’en sont pas propriétaires mais s’en servent comme ils en veulent et n’ont pas d’autorités de tutelle).En revanche, le passage de ??? à des réserves, a provoqué une transition de délimitation des réserves. Celle-ci n’est toujours pas terminée. Depuis la fin des années 1980 à nos jours, il y a de nombreux conflits sur les terres indigènes : soit qu’elles soient de réserves en nom mais pas en fait, soit que cette réserve n’est pas respectée. Actuellement, l’État est en conflit avec les indigènes autour des barrages hydroélectriques en construction. Le chef Raoni est la figure la plus médiatisée de ces cultures indigènes. Aujourd’hui, le barrage de Belo Monte en cours de construction est l’actuel conflit majeur : il n’inondera pas une réserve indienne, mais bien les terres alentours dont les indigènes se servent pour leurs cultures. Tout le Brésil fut concerné par ce projet, chacun avait un avis et beaucoup de monde était impliqué dedans.

1.      Le Brésil métissé

L’exploitation du Brésil a longtemps été très réduite avec une limite proche du littoral. A cette époque, le pays est administré par des capitaineries héréditaires attribuées par la couronne à certains individus. Ce qui va véritablement changé, c’est le passage du bois au sucre. Le sucre étant un matériau de conservation important. Sous l’exploitation du sucre, le pays va véritablement évoluer. Des micro-sociétés s’organisent autour de ces plantations de canne à sucre. Il faut des champs, du bétail, de la main d’œuvre, de l’alimentation pour nourrir ces forces (nouveaux champs et potagers), des petites industries pour extraire le sucre ou encore un système commercial d’exportation du sucre. Ces sociétés de plantation nécessitant beaucoup de main d’œuvre, cela développe l’esclavage dès 1580 avec le commerce triangulaire. Assez rapidement, les négriers africains récupèrent du sucre faisant à la fin du XVII° siècle, un commerce bilatéral avec le Brésil : sucre contre esclaves. En effet, les anciens esclaves affranchis du Brésil se spécialisent pour certains dans la traite négrière en revenant en Afrique. L’esclavage en constant augmentation fait de cette époque l’une des plus difficiles de la traite.

La traite des esclaves africains s’élève à 10 millions de personnes dont 4 millions furent envoyés au Brésil. La majeure partie fut envoyée dans le Nordeste puis dans le Sud. Du coup, c’est la première caractéristique du Brésil concernant l’esclavage, toutes les régions du pays furent rapidement remplies d’esclaves noirs, contrairement aux USA où seul le Sud est concerné par exemple. De plus, c’est dans ce pays que l’abolition est la plus tardive (1888), soit un demi-siècle après la plupart des autres pays.
L’autre caractéristique, c’est que bien qu’employés dans des plantations, les esclaves sont si nombreux qu’ils intègrent tous les domaines de travail tant à la campagne qu’à la ville. L’esclavage est aussi un phénomène urbain puisque tout le monde possède des domestiques noirs. Rio comporte la plus grande concentration d’esclaves en ville. Ainsi les constructions des maisons de l’époque étaient divisées entre des entrées principales et d’autres de service réservées aux esclaves. Cela existe toujours aujourd’hui avec des entrées principales et d’autres de service. Idem, on trouve toujours des pièces réservées aux domestiques, quand bien même il n’y a pas de domestiques.
Le nombre d’affranchissements est aussi plus nombreux au Brésil qu’ailleurs du fait du grand nombre d’esclaves par rapport à la population blanche. L’affranchissement devient un commerce, on fait payer son affranchissement à l’esclave pour ensuite en racheter de nouveaux.
Le tout va avec un très fort métissage entre les populations blanches et noires, donnant naissance à des métisses prénommés les mulâtres : de sang masculin blanc et de sang féminin noir (en théorie). En 1872, 42% de la population brésilienne est considérée mulâtre. Cette importance des affranchissements et des métissages a construit l’idée d’un esclavage plus doux au Brésil qu’ailleurs. Depuis, les travaux historiques ont révélé qu’il s’agit évidemment d’un mythe (le métissage est le résultat de viols, les traitements étaient aussi durs, …). D’ailleurs, on a retrouvé des traces de nombreuses révoltes d’esclaves. Malgré cet esclavage massif et tardif, le mythe du pays métissé a finit par annihilé l’essentiel des conceptions racistes.

Deux grands moteurs abolitionnistes émergent à cette époque : les révolutions et les Anglais (le commerce triangulaire ne leur profitait nullement). Si l’abolitionnisme courant dans les révolutions ne se fait pas au Brésil, c’est qu’il n’y a pas de révolutions dans le pays lui-même. De plus, le Brésil a une dette héritée de la monarchie portugaise vis-à-vis de l’Angleterre et le Brésil explique aux Britanniques que l’esclavage rembourse en majeure partie cette dette, d’où les incitations limitées du Royaume-Uni concernant l’abolition de l’esclavage au Brésil.

Dans l’imaginaire nationale, le Brésil va d’abord nier les apports des populations noires au pays. L’esclave noir ou anciens esclaves noirs, ont un sang noir, mais pas de culture. Du coup, l’angoisse de l’ « africanisation du Brésil » est très présente chez les élites brésiliennes de cette époque. Mais en même temps, entre 1860 et 1870, 3,5 millions d’Européens blancs arrivent au Brésil, ce qui rétablit l’équilibre pour les élites. Le blanchiment de la population brésilienne va se faire mais reste limité par des lois : les immigrations des Africains et des Asiatiques sont interdites successivement en 1890 et en 1921. Cette politique du blanchiment doit rattraper racialement la situation héritée de l’esclavage.
Ce mythe de la démocratie raciale va vraiment apparaître dans les années 1930, sous la plume d’un sociologue brésilien, Gilberto Freyre. Il écrit en 1933, Maîtres et esclaves, dans lequel il développe la théorie particulière que les Brésiliens sont le résultat de la fusion des trois races : blanches, noires et indiennes. Cependant, cette fusion est hiérarchisée, le blanc amène la raison et l’organisation, le noir apporte la force de travail et l’indien développe la passion, l’instinct et le rapport à la nature. Cette vision pour l’époque progressiste est favorable au métissage quand l’Europe au contraire diffuse, au même moment, l’idée que le métissage est une forme de corruption du sang. Cette théorie fonde véritablement la notion d’un Brésil métissé.



L’idée d’un esclavage plus doux qu’ailleurs, la fusion biologique des trois races dans le sang brésilien va créer le mythe d’une société mélangée où il y a peu de rapports raciaux donc pas de ségrégation, ni d’inégalités, … Cet imaginaire se complète à celui des Brésiliens doux et cordiaux développé à la même époque par Buarque même si celui n’est pas essentialiste. Cet imaginaire s’est renforcé du fait de régimes politiques qui ont appuyé ce mythe des trois races. Dans les années 1930, la dictature de l’Estado Novo, va exalter l’idée d’une nation métisse. Les fascistes brésiliens exalteront aussi le métissage par la suite. Bref, tout du long du XX° siècle, cette notion de métissage va empêcher le développement des droits des noirs au Brésil et va masquer les véritables inégalités raciales qui demeurent dans la société brésilienne.
En 2010, la répartition brésilienne c’est 47% de population qui se dit blanche, 43% de la population se déclare métisse, 7% se disent noirs, 1% se revendique asiatique et 0,5% se présentent comme indien. Or les noirs et les métisses gagnent aujourd’hui encore deux fois moins d’argent que les blancs. Il y a donc une réalité du métissage biologique, du métissage culturel, en revanche le métissage social est beaucoup moins performant. 70% des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans le Brésil sont noires. Cette réalité, depuis 20 ans, a abouti il y a 6 mois à des quotas raciaux dans les universités, dans les concours publics, … Bien évidemment, cela fut un des débats les plus importants notamment en 2012. Le Brésil a donc mis en place ce genre de politique en s’inspirant des USA où les couleurs de peau se sont peu mélangées. Sauf qu’au Brésil le métissage fut trop fort pour que ce soit efficace comme les USA, selon les contestataires des méthodes de discrimination positive.

2.      Le cycle de l’or

A la frontière des capitaineries de Sao Paulo et de Rio, on trouve des mines d’or qui vont donner un nouvel élan à l’économie au début du XVIII° siècle. Les Minais Gerais deviennent un moteur d’exploitation du pays où l’on construit de grandes villes coloniales. Certes cela accroit la traite, mais plus encore, cela pousse à la création de villes minières où les affranchis vont faire fortune ainsi que les Européens lors de la fin du XVIII° siècle. Cette société particulière fait d’affranchis et d’immigrés va produire des mécontents, des gens hostiles aux taxes de la couronne et par extension à la couronne elle-même. Dans les années 1780, une grande révolte éclate qui se nomme la conjuration du Minas, menée par Tiradentes pour renverser la couronne, sans succès. Dans l’imaginaire religieux du Brésil, il est un peu associé à une forme christique comme on le voit sur le tableau de Tiradentes supplicié de Pedro Américo.

Tournant des années 1900, il y aura un nouveau cycle économique fondé sur le caoutchouc plutôt dans la région de l’Amazonias, auparavant on a aussi vu le cycle du café vers Sao paulo. Il n’y a pas de développement harmonieux du pays et cela explique partiellement les inégalités entre territoires. Aujourd’hui encore puisqu’en 1983, on a trouvé de l’or dans une région de l’Amazonie, la Sierra Pelada. Une vague massive d’immigrés du Brésil sont venus dans ce cratère pour trouver de l’or. Cela dénote véritablement la forte inégalité de développement de cette région.

Le XVIII° siècle est donc celui de l’or mais ne va pas induire une démocratisation comme d’autres pays d’Amérique Latine. Suite aux évènements en Péninsule Ibérique après l’arrivée de Napoléon, le roi portugais vient s’installer au Brésil en 1808 et permet la survie de l’Empire en déplaçant la métropole. Cela ne va pas faire tout de suite du Brésil une République, au contraire. La monarchie portugaise est donc toujours là mais a changé son lieu de résidence et il n’y a pas de républicains qui le conteste. De plus, le roi portugais au Brésil permet que le pays ne se morcelle pas en différentes nations. Si Napoléon quitte le Portugal en 1811, une Révolution libérale a lieu au Portugal qui ne veut plus de monarchie, c’est la Révolution de Porto en 1820. Ils instaurent donc une République mais demandent au roi de venir au Portugal reconnaître la République, lequel le fait. En revanche, le Prince reste au Brésil et quand les élites républicaines lui demanderont de revenir, il refusera et déclarera l’indépendance du Brésil.
Ce prince se déclare donc Pedro I, empereur du Brésil.



 Le drapeau du Brésil, quand il était impérial.



III.                   Le Brésil impérial : 1822 - 1889

Pierre I établit une assemblée constituante puisqu’il a besoin de l’appui de toutes les élites créoles. Certaines sont franchement monarchistes, d’autres plus républicaines. Dans tous les cas, l’assemblée est dissoute dés qu’il proclame son Empire et qu’il fixe de lui-même une charte. Dans un contexte sud-américain où la monarchie constitutionnelle est plutôt décriée, Pedro I est poussé à l’abdication en 1831. Son fils, trop jeune pour régner, va donc laisser sa place à une régence. A 14 ans, il devient Pedro II en 1841. La régence (1831 – 1841) et le Second Empire (1841 – 1889) sont des régimes de réelles monarchies constitutionnelles avec des suffrages certes restreints mais existants. Des monarchies constitutionnelles modernisatrices qui vont développer le pays autour de l’exportation agricole, notamment le café. Infrastructures, chemins de fer, banques, … Autant d’éléments qui construisent un appareil d’État moderne tout en conservant son régime esclavagiste énorme et peu remis en cause. Cela est d’autant plus surprenant que Pedro II est plutôt abolitionniste, mais pas les élites qui l’entourent.

Ce régime sera finalement déstabilisé par le seul gros conflit dans lequel le Brésil est impliqué : la guerre du Paraguay (1865 – 1870). Cette guerre porte donc sur des limites territoriales et le Paraguay se retrouve confronté au Brésil, à l’Argentine et à l’Uruguay qui extermineront la moitié de la population du pays et essentiellement des hommes. Le Brésil perd quelques troupes mais cela aura pas mal de conséquences.
D’une part, les esclaves noirs dans la nation se sont engagés dans les troupes, puisque l’État assurait l’affranchissement aux esclaves d’État s’ils allaient se battre et incitaient les maîtres à faire de même avec leurs esclaves privés. De voir ces armées noires se battre pour le pays, cela va modifier l’imaginaire des Brésiliens, ainsi que celle de l’Armée en général. Tirant profit de sa victoire, l’Armée va accroître un esprit de corps particulier en son sein. L’Armée devient un noyau de modernisme d’intelligence, de progrès et de modernisme dans une société plutôt attardée. Les militaires imaginent devoir mener le pays vers la modernisation.
Dans les années 1880, la modification du perçu des esclaves noirs va pousser l’empereur à prononcer l’abolition de l’esclavage (sans compensation pour les maîtres). Du coup, les élites abandonnent le roi et les militaires en profitent pour faire chuter l’Empire le 15 novembre 1889 pour ensuite proclamer la République. Ici, le modèle de la France de la III° République va devenir l’imaginaire des élites de l’époque. C’est surtout l’entrée des militaires en politique. Ils y resteront jusqu’en 1988.



 Au Brésil, les politiciens sont-ils plus "Tous pourris !" qu'en France ?



IV.                La construction de la République : 1889 – 1930

1.      Quelques traits de la I° République

Le Brésil accède enfin à la république un peu tardivement par rapport au reste du continent. Aujourd’hui on parle de la « Vieille République » puisqu’elle se clôt par une révolution en 1930 qui la dénigre en la surnommant ainsi.
C’est une République fédérative, les États-Unis du Brésil, partagée entre états et dotée d’une Constitution libérale promulguée en 1891. La symbolique française est très forte, surtout concernant la symbolique. En effet, le contenu de cette République est plus Nord-Américain (fédération, passé esclavagiste, …). Les USA sont alors le grand voisin du Nord dont toute l’Amérique Latine s’inspire. Cette République est oligarchique, le pouvoir est restreint, non pas censitaire mais capacitaire (limité aux hommes qui ont certaines capacités : lire et écrire, soit seulement 35% de la population) et exclue les soldats, les vagabonds et les religieux. Le vote n’étant pas secret, une grande fraude d’achat de vote aura lieu. Enfin l’oligarchisme se voit aussi au travers du groupe restreint qui ??? Au Minas, on a une grande zone de culture de lait de vache, donnant son nom de « République café au lait ».



2.      Fédéralisme, élites provinciales et pouvoir central

Il existe des provinces révoltées contre le pouvoir central dès le XIX° siècle. Pourtant ce n’est qu’avec la I° République que le fédéralisme et le centralisme s’affrontent. Les militaires veulent une République centralisatrice, les élites préférant un fédéralisme laissant une grande autonomie aux États. Cette opposition va caractériser tout le Brésil du XX° siècle.

Les partisans de l’autonomie des États vont avoir un argumentaire où on parle de ne pas fragmenter l’intérêt collectif du peuple au nom des intérêts de chaque États. La vision centraliste va véritablement construire un discours hostile à la politique locale caractérisée par son clientélisme, sa corruption en politique, … Cette critique d’une politique trop locale va donc perdurer tout le XX° siècle. Cela va mener coronelismo. Les Colonels sont le nom donné aux individus localement puissants. Ils ont acheté un grade d’officier et se font élire localement pour avoir un titre. Ce coronelismo c’est la mainmise locale et politique de ces chefs sur la population locale qui travaille pour eux et auprès de qui ils achètent leurs votes. Le Brésil va alors évoquer ce coronelismo pour critiquer une politique, sous-entendant la conception de corruption des élites politiques. C’est une conception très militaire.

Tous les grands évènements politiques du XX° siècle seront marqués par le discours militaire qui veut éliminer la puissance des élites intéressées et corrompues. Les deux principales ruptures seront portées par ce discours. La révolution de 1930, mouvement civile dont la force de frappe sera des jeunes militaires, met à bas la Vieille République avec un discours fondamentalement centralisateur et hostile aux élites. En 1937, quand le régime brésilien devient une vraie dictature, les drapeaux des États sont interdits et sont brulés. L’autre moment charnière, c’est le coup d’État militaire de 1964 qui sera anticommuniste mais aussi centralisateur et hostile à cette classe politique civile. Le slogan de ces militaires putchistes est « Contre la subversion et la corruption » (respectivement les Communistes et les élites politiques).
Le débat au Brésil en 2009 portait sur l’idée d’une classe politique brésilienne comme étant la plus corrompue au monde. Cet imaginaire est si fort qu’il déstabilise souvent les gouvernements en place. Le dernier scandale en date étant celui des Mensualités (le escândalo do Mensalão) où le parti de Lula payait les votes de la moitié de l’Assemblée. C’est devenu un argument de la droite brésilienne pour décrier le parti au pouvoir. Cette droite brésilienne organisait de grandes huées dans de vastes stades (dont le Maracaña, le troisième plus grand stade du monde) pour huer le gouvernement et les élites corrompues.
Là encore, peu d’études ont portées sur la réalité des pratiques de corruption. L’imaginaire est très fort mais la réalité reste à vérifier.

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