Dans le cadre du développement durable,
l'aéroport Notre-Dame des Landes est certifié respectueux de l'environnement !
A.
La substituabilité des facteurs
Une
quantité accrue de capital accumulé par les hommes, doit prendre le relais
d’une quantité moindre de capital naturel pour ???. Les générations présentes vont consommer du capital naturel mais en
contrepartie, vont léguer aux générations futures davantage de capacités de
production sous forme de stock
d’équipement, de connaissances, de compétences, … Les générations futures pourront faire mieux avec moins de ressources,
c’est une logique du développement durable. Cette hypothèse signifie qu’une
quantité accrue d’équipements, de connaissances et de compétences doit prendre
le relais de quantités moindre de capital naturel pour assurer le maintien dans
le temps des capacités de production et de satisfaction de bien-être des
individus.
B.
L’économie de l’immatériel
Il s’agit de la
mise en place de l’économie à base de services donc d’éléments immatériels. Le
secteur tertiaire consomme peu d’énergie par rapport aux secteurs primaires et
secondaires
quand bien même il représente 70 % de l’emploi. Cette économie de la
connaissance est un mélange de high-tech, d’informatique, d’électronique, de
biotechnologie, … Donc en entrant dans
cette économie immatérielle on pollue moins. Cependant, l’industrie a régressé dans
l’emploi mais continue de croître en pollution et est souvent délocalisée
ailleurs.
Mais l’économie
immatérielle et non-polluante ne l’est pas tant que ça. Ainsi pour produire une puce de
2 grammes, il faut une forte quantité d’énergie. Tout ce qui a trait au
stockage des données est aussi très polluant puisqu’il faut alimenter
constamment en électricité les ordinateurs de stockage.
C.
L’éco-efficience
Nos appareils
consomment moins d’énergie qu’auparavant, c’est évident. En revanche, plus on
va dans le temps, plus on est équipé
(portables, ordinateurs portatifs, …).
Donc du coup, même plus écolo, nos appareils consomment moins mais on en a
davantage, ce qui au final nous fait polluer plus qu’avant.
2.
La durabilité sociale
On a cherché des
critères pour mesurer le bien-être des individus. Avec le critère des
capacités, on cherche à mesurer et à atteindre des états d’être. Il faut être en capacité de se
déplacer, de se nourrir de manière équilibrée (ne pas manger que des chèvres),
d’être en bonne santé, … Ces critères
doivent être, dans le cas où ils ne sont pas « normaux »,
rééquilibrés. Un exemple serait de mesurer l’adaptation du pays pour
l’accessibilité aux handicapés. Idem, si on trouve une société où les femmes ne
peuvent pas travailler. Le renforcement
des capacités d’une personne va accroître ses capacités de réalisation ce qui
permet d’améliorer son bien-être global. Ce bien être global étant une
amélioration des conditions de vie.
Les critères
d’accessibilité ont un rôle tout particulier, puisque la non-accessibilité à un
certain nombre de biens fait naître la pauvreté. On est pauvre par manque de
terres, de nourritures, de logements, d’emplois, … On cherche donc à égaliser
les conditions en créant un jeu d’impôts dans un but redistributif. Aujourd’hui la richesse se mesure sur le
Produit Intérieur Brut (PIB) et d’autres indicateurs sont en construction pour
être plus pertinent, comme l’Indice de Développement Humain (IDH) :
PIB par habitant, espérance de vie et niveau d’instruction. On a aussi
plusieurs indices de bonheur.
La question qui
taraude est de savoir si le développement durable ne dilue pas en fait le
problème de l’environnement dans un cadre de développement économique. Le développement
durable tient alors plus de l’idéal de justice.
Toute politique
dans l’espace européen est faite dans le cadre du développement durable. C’est
la thèse des gouvernants : le développement durable soutient la thèse de
la compatibilité entre économie et environnement. D’où on arrive à l’Agenda 21
créé en 1992 à Rio, c’est une pensée de la
Terre. Dans le
bilan, on trouve un texte intitulé
l’action 21, où le but est de mettre en place à l’échelle locale des agendas
21, documents distant des actions à mettre en œuvre. Ces agendas 21 doivent
s’organiser autour de trois axes : économie, social et écologie. En
France, on met en place en 1993 des agendas
locaux autour des grandes villes, des projets de territoires d’aménagement
respectant les trois axes. Ces actions sont listées mais aucune
obligation de les mettre en œuvre n’est prévue. Cela s’organise à différentes échelles :
villes, entreprises, universités, …
Enfin, le rapport
Meadow sera créé pour rassurer les entreprises concernant le développement
durable. Quand
le terme est apparu, les entreprises étaient réticentes, mais le rapport Meadow
les rassure. Depuis, toutes les
entreprises ajoutent une dimension développement durable dans leur programme,
ce qui souligne la faible contrainte que cela représente.
La responsabilité
sociale et environnementale concerne les entreprises et celles-ci doivent
insister sur les démarches qualités.
Plusieurs entreprises vont lancer des
initiatives de leur côté et seront jugées par des indicateurs comme le Global
Compact, développé à l’ONU et qui fixait 10 grands critères de
développement durable à respecter moyennant quoi, les entreprises avaient un
label bénéfique à leur image. Du coup,
le développement durable c’est la mise en œuvre d’une démarche qualité. Des
entreprises auraient alors à fournir leurs consommation d’eau, d’électricité, …
dans le cadre de Responsabilité Sociale et Environnementale. Normalisation et labellisation des
structures sont aussi des mises en place du développement durable.
Normalisation et labellisation sont des actions à mettre en œuvre et à
respecter moyennant quoi on reçoit un label évoquant le développement durable
(norme iso 14001, …). Ces labels certifient la mise en place d’un développement
durable.
Après la
normalisation par les structures, il y a l’approche par les produits. L’écoconception, concevoir un produit en
envisageant son cycle de vie pour prévoir les impacts du produit fabrication,
temps de vie, fin de vie. On peut aussi
labelliser les produits : labels bio (AB, …), labels certifiant la
provenance, labels écologique, ...
La mise en place du
développement durable reste donc de savoir comment améliorer la performance
environnementale, c’est une démarche de qualité. Le développement durable ne va
pas régler la crise écologique, il va juste donner les solutions pour se rapprocher
de l’optimum de pollution.
II.
La décroissance
Le mouvement de la
décroissance consiste à diminuer la consommation d’énergie. Mais cela
contraignant à une diminution de la productivité, la décroissance n’est que peu
relayée par les
médias, encore moins par les politiques et les entreprises. « Moins de
biens, plus de bien » est le slogan d’un groupuscule partisan de la
décroissance. Comme cela est perçu comme
inévitable par ses partisans, soit cette décroissance se fera dans la violence,
soit cela se fera dans la prévention avec un changement progressif. La
décroissance serait un retour à une forme de spiritualité d’entraide et de
simplicité. L’idée est de décoloniser l’imaginaire et l’esprit pour admettre
que le bonheur n’est pas que dans la consommation.
Dans
la pratique, les Décroissants tentent de valoriser les corvées en des projets
stimulant pour la population. En général, il s’agit d’une vision où un jour la
décroissance aura lieu.
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